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  • Complexité du diagnostic et de la prise en charge des troubles cognitifs : influence des facteurs culturels et du niveau de littératie

    "Les mécanismes d’adaptation sont des phénomènes dynamiques en perpétuelle évolution. Les nouvelles générations de familles migrantes se retrouvent au croisé des représentations et des croyances de leur culture d’origine, et des phénomènes de mondialisation et d’acculturation où le respect traditionnel côtoie l’âgisme et l’individualisme des sociétés occidentales."

    Publié le : 28/07/2014 | Auteur : Catherine Belin , Neurologue, Unité fonctionnelle Mémoire et Maladies Neurodégénératives, Service de neurologie, CHU Avicenne, AP-HP / Didier Maillet , Psychologue, Unité fonctionnelle Mémoire et Maladies Neurodégénératives, Service de neurologie, CHU Avicenne, AP-HP

  • Informer la personne atteinte par la maladie d'Alzheimer : quelques enjeux

    L’information du malade d’Alzheimer ne peut pas se faire selon une approche dogmatique. Il faut essayer de trouver les clés d’une réflexion permettant de choisir la meilleure voie dans chaque situation rencontrée en tenant compte des réalités de terrain. Si l’horizon est celui de la vérité, le chemin à suivre peut s’en détourner lorsque la connaissance du malade et des enjeux met en évidence les dangers de l’annonce.

    Publié le : 28/07/2014 | Auteur : Julien Berthaud , Praticien hospitalier, service de gériatrie, Hôpital de Provins

  • Relation à l’autre et communication : pour la réciprocité d’échanges possibles et féconds

    "Les troubles cognitifs peuvent être invalidants et induire une mise à distance de la personne. Réintroduire la notion de sujet permet de supposer la réciprocité d’un échange possible. Penser cette réciprocité éviterait de céder à la tentation d’exclure toute forme de relation, alors même que les personnes s’en excluent parfois elles-mêmes par leur conscience accrue de leurs difficultés. Nul besoin alors de renforcer davantage le retrait de la personne par nos propres difficultés en retour qui doivent également être prises en considération. Chacun se préservant de l’autre dans ce jeu de considération négative."

    Publié le : 28/07/2014 | Auteur : Pascale Gérardin , Psychologue clinicienne, CMRR Lorraine, CHU de Nancy

  • Évaluer la capacité décisionnelle, condition nécessaire au recueil du consentement

    "Inscrire le patient au centre de sa prise en charge est essentiel, y compris lorsque des troubles cognitifs l’affectent. Si le recueil du consentement est une pierre angulaire de cette prise en charge, l’évaluation de la capacité décisionnelle l’est donc tout autant."

    Publié le : 28/07/2014 | Auteur : Béatrice Le Naour , Médecin généraliste, praticien attaché en psycho-gériatrie, Hôpital Bretonneau, AP-HP

  • « On va encore me parler de ça… »

    "Comment laisser une liberté dans les contraintes du soin, laisser une autonomie à un sujet en perte d’autonomie? Un élément de réponse est sans doute dans le respect de sa parole et la clarification avec lui, des enjeux suscités par la maladie. De réfléchir avec le sujet. De parler, comme on le dit très justement, avec lui de sa maladie et non pas de lui parler de sa maladie. S’impose alors, de clarifier de quelle maladie il s’agit, de ne pas éviter d’utiliser le terme de la maladie d’Alzheimer."

    Publié le : 28/07/2014 | Auteur : Agnès Michon , Neurologue, groupe hospitalier Pitié-Salpêtrière, AP-HP

  • Trouver sa place dans la relation de soin, un numéro d'équilibriste pour l'entourage

    Avec l'aggravation de la maladie, toute une équipe de professionnels va être progressivement mise en place pour venir aider la personne malade et son entourage dans les actes du quotidien : auxiliaires de vie, aides-soignants, ergothérapeutes, infirmiers, kinésithérapeutes, etc. Autant d'interlocuteurs avec lesquels l'entourage va devoir composer, tant en ce qui concerne l'adaptation à des horaires imposés, que l'intrusion dans l'intimité du domicile ou encore le réaménagement d'un lieu de vie devenu source d'insécurité.

    Publié le : 28/07/2014 | Auteur : Cédric Bornes , Médecin généraliste, Paris

  • Le malade jeune en EHPAD : intrus ou révélateur ?

    Analyse d'un cas clinique d'une personne jeune (58 ans) atteinte par la maladie d'Alzheimer et de son rôle de révélateur dans un EHPAD.

    Publié le : 28/07/2014 | Auteur : Agnès Michon , Neurologue, groupe hospitalier Pitié-Salpêtrière, AP-HP / Jean-Pierre Chesson , Médecin coordonnateur, EHPAD, Fondation Gourlet Bontemps / Élodie Passeri , Psychologue clinicienne, Neuropsychologue, EHPAD, Fondation Gourlet Bontemps

  • L’aidant maltraitant

    "Entre le laisser faire et l’intervention, au risque de détruire une relation de couple, fût elle pathologique, jusqu’où les professionnels peuvent-ils s’immiscer dans la relation ? La vulnérabilité du malade nous donne-t-elle tous les droits, tous les devoirs ? Le malade ne s’est il pas finalement « réfugié » dans la maladie pour ne plus avoir à résister à une relation maltraitante ?"

    Publié le : 28/07/2014 | Auteur : Astrid Aubry , Médecin, Centre de moyen et long séjour Roger Duquesne, Centre hospitalier du pays d’Aix

  • L’agressivité des malades comme indicateur de la relation soignant-soigné

    "En dehors de toutes étiologies neurologiques, somatiques ou iatrogènes, l’agressivité est généralement une manière de dire, un langage corporel (parfois verbal) qui montre l’inadaptation entre l’environnement et les besoins du patient. "

    Publié le : 28/07/2014 | Auteur : Jean-Luc Noël , Psychologue Clinicien, Paris, Co-président du conseil scientifique de l’association Old Up, Psychologue référent de l’association ISATIS / Daisy Légier , Psychologue clinicienne, Hôpital Sainte Périne, AP-HP

  • Le tragique de l’indécidable

    "Comment consentir à une décision qu’on n’a pas vu venir, qui vient d’ailleurs, quand on n’est plus soi-même, que la compréhension, le discours, la faculté de se projeter sont altérés ? Comment, dans notre société qui érige en valeur culte le principe d’autonomie, exiger, quand celle-ci décline, une réflexion, une délibération et un accord, même tacite, à un projet qui n’a jamais pu être pensé ? Faut-il continuer à rechercher ce consentement ? Faut-il y préférer un assentiment plus tacite et passif ou un choix éclairé ?"

    Publié le : 28/07/2014 | Auteur : Véronique Lefebvre des Noettes , Psychiatre du sujet âgé, docteure en philosophie pratique et éthique médicale

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