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  • La démence, cause d'exclusion sociale

    "Le malade est déqualifié, il n'est plus possible de l'entendre : en train de sortir de son propre esprit, ou déjà hors de lui, le malade n'a plus droit à la parole, avant même que celle-ci ne lui manque vraiment. Il n'a plus le droit de décider ni de choisir et, que ce soit avec bienveillance (" pour son bien ") ou malveillance, il est, au mieux traité en petit enfant, au pire comme une chose, voire comme un coupable incarcéré."

    Publié le : 17/06/2003 | Auteur : Geneviève Laroque , Présidente de la Fondation nationale de gérontologie

  • La maladie d'Alzheimer au cœur de l'action de santé publique

    Intervention lors de la Conférence organisée par l'Espace éthique au Ministère de l'Emploi et de la solidarité en 2002. Lucien Abenhaim y expose les questions de responsabilité publique et politique que pose la maladie d'Alzheimer : approche du "dépistage" présymptomatique, diagnostic précoce...

    Publié le : 17/06/2003 | Auteur : Lucien Abenhaim , Directeur général de la Santé, ministére de l'Emploi et de la Solidarité.

  • Alzheimer : Viser à une qualité exemplaire et reconnue des prestations de soin

    "Tout notre engagement s'inscrit dans un combat plus large qui relève d'une interrogation : comment faire en sorte que les patients atteints d'Alzheimer soient reconnus comme des malades ? Tant qu'ils ne le seront pas, comment seront reconnus les soignants ?"

    Publié le : 17/06/2003 | Auteur : Alain Koskas , Psychologue clinicien, Président du Conseil scientifique de la « Fédération internationale des associations de personnes âgées », Membre de la Commission des droits de l’homme de la conférence des OING du Conseil de l’Europe

  • La quête du chez soi chez le sujet âgé atteint de la maladie d’Alzheimer

    Publié le : 02/09/2009 | Auteur : Céline Le Bivic , Psychologie clinicienne, hôpital Emile-Roux, AP-HP

  • Communiquer jusqu'aux limites du possible

    "Pour retrouver la personne démente et la comprendre, il faut peut-être avoir une approche différente de l’approche médicale classique dont les soignants ont l’habitude. Faut-il toujours nous cantonner au repérage de signes connus, voire appris, sans se soucier de rechercher ce que le dément nous donne à comprendre ?"

    Publié le : 27/09/2013 | Auteur : Catherine Ollivet , Présidente du Conseil d’orientation de l’Espace de réflexion éthique de la région Ile-de-France, Présidente de France Alzheimer 93

  • Qu’apporte la mesure de la qualité de vie dans l’approche globale des maladies neurologiques à impact cognitif ?

    L'évaluation de la qualité de vie liée à la santé est toujours une multidimensionnelle, physique, relationnelle et émotionnelle, voire économique (altération cognitive, de la mobilité, de la dextérité ou due à la douleur et à l’inconfort).

    Publié le : 04/06/2015 | Auteur : Laurence Hugonot-Diener , Psychogériatre, Hôpital Broca, AP-HP, consultation mémoire CMRR Paris-Sud et à Mémorys (réseau Alzheimer du sud Parisien)

  • Troubles cognitifs et communication : pour la réciprocité d’échanges possibles et féconds

    "Si le guide du voyageur perdu dans le dédale des relations humaines pourrait nous être fort précieux, que dire alors de la communication perturbée et troublée par des atteintes du langage ou de la mémoire ?"

    Publié le : 23/09/2015 | Auteur : Pascale Gérardin , Psychologue clinicienne, CMRR Lorraine, CHU de Nancy

  • Qu’est-ce qu’une maladie neurologique dégénérative ?

    "La question « qu’est-ce qu’une maladie neurologique dégénérative ? » ne demande pas qu’est-ce que nous avons à en dire mais que dit-elle de nous, individuellement et socialement. La question est celle alors du malade dans la maladie et non plus de la maladie sans le malade. Elle n’est plus question de physique mais d’éthique et de métaphysique."

    Publié le : 03/06/2015 | Auteur : Jean-Philippe Pierron , Philosophe, Chaire Valeurs du soin, Lyon 3

  • Maladie neurodégénérative et souffrance des familles : que faire quand rien ne peut se dire ni se montrer ?

    "La maladie affecte non seulement le patient, mais aussi chacun de ses proches, en menaçant le lien d’attachement comme tel. Les différents membres de la famille sont, chacun à sa manière, exposés à l’angoisse de perdre l’un des leurs, et confrontés à la possibilité de la séparation et du deuil de la famille idéalisée d’avant, entre décomposition et recomposition."

    Publié le : 03/06/2015 | Auteur : Véronique Lefebvre des Noettes , Psychiatre du sujet âgé, docteure en philosophie pratique et éthique médicale

  • Relation à l’autre et communication : pour la réciprocité d’échanges possibles et féconds

    "Les troubles cognitifs peuvent être invalidants et induire une mise à distance de la personne. Réintroduire la notion de sujet permet de supposer la réciprocité d’un échange possible. Penser cette réciprocité éviterait de céder à la tentation d’exclure toute forme de relation, alors même que les personnes s’en excluent parfois elles-mêmes par leur conscience accrue de leurs difficultés. Nul besoin alors de renforcer davantage le retrait de la personne par nos propres difficultés en retour qui doivent également être prises en considération. Chacun se préservant de l’autre dans ce jeu de considération négative."

    Publié le : 28/07/2014 | Auteur : Pascale Gérardin , Psychologue clinicienne, CMRR Lorraine, CHU de Nancy

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