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  • L’aidant maltraitant

    "Entre le laisser faire et l’intervention, au risque de détruire une relation de couple, fût elle pathologique, jusqu’où les professionnels peuvent-ils s’immiscer dans la relation ? La vulnérabilité du malade nous donne-t-elle tous les droits, tous les devoirs ? Le malade ne s’est il pas finalement « réfugié » dans la maladie pour ne plus avoir à résister à une relation maltraitante ?"

    Publié le : 28/07/2014 | Auteur : Astrid Aubry , Médecin, Centre de moyen et long séjour Roger Duquesne, Centre hospitalier du pays d’Aix

  • L’annonce anticipée : interroger les intentions et les conséquences éthiques

    "Notre système nerveux est riche de plus de 80 milliards de neurones. Les maladies dites dégénératives évoluent dans cette richesse cellulaire bien longtemps avant de devenir cliniquement décelables. C’est là tout le drame de l’impuissance curative des neurologues. Nos traitements arrivent beaucoup trop tard."

    Publié le : 03/06/2015 | Auteur : Nadine Le Forestier , Neurologue, Centre SLA Ile-de-France, docteur en éthique médicale, CHU Pitié-Salpêtrière, AP-HP, EA 1610, université Paris Sud

  • L’annonce du décès d’un proche en institution

    "Une femme de 85 ans déambule toute la journée, en parlant peu et souvent dans un jargon peu compréhensible. À l'annonce du décès de son mari (qu'elle voyait peu), elle prend toute la mesure de ce qui lui est dit, pose des questions adaptées sur les circonstances du décès (malgré ses troubles phasiques), nous remercie de ce qui est dit. Elle reprend ensuite sa déambulation sans que l'on sache ce qui reste de l'information."

    Publié le : 28/07/2014 | Auteur : Jean-Luc Noël , Psychologue clinicien, Paris

  • L’attention portée aux personnes dans l’incapacité de consentir

    "Bien évidemment il ne saurait être acceptable qu’au prétexte de la vulnérabilité et d’une accessibilité aléatoire au consentement éclairé, certaines maladies soient exclues de la recherche et des espoirs d’avenir qu’elle porte. Pourtant la plus grande vigilance s’impose tant les tentations sont nombreuses de dévier de la droiture : intérêts financiers qu’il ne faut pas avoir la naïveté d’occulter, mais aussi espérance de laisser son nom à la postérité comme le découvreur d’un traitement révolutionnant l’histoire d’une maladie, inhérente à l’orgueil de certains…. "

    Publié le : 29/07/2014 | Auteur : Catherine Ollivet , Présidente du Conseil d’orientation de l’Espace de réflexion éthique de la région Ile-de-France, Présidente de France Alzheimer 93

  • L’engagement dans le soin, une certaine idée de notre démocratie

    Publié le : 29/07/2016 | Auteur : Emmanuel Hirsch , Ancien directeur de l’Espace éthique de la région Île-de-France (1995-2022), Membre de l'Académie nationale de médecine

  • L’euthanasie, mort solitaire ou solidaire?

    Cet article est tiré d'une intervention donnée dans le cadre des États généraux de la bioéthique

    Publié le : 03/05/2018 | Auteur : Anne-Laure Brison , Infirmière en soins palliatifs

  • L’identité à l’épreuve du temps

    "La perte de confiance en soi peut être profonde lorsque l’on présente une altération cognitive, notamment mnésique ou langagière, que l’on devient dépendant et que l’on voit son autonomie mise en péril avec une perte des capacités de prise de décision, des capacités de jugement. La précarité sociale, professionnelle, familiale induite par ces symptômes est très invalidante, venant là encore modifier la propre image de sa place dans la société."

    Publié le : 11/09/2014 | Auteur : Pierre Krolak-Salmon , Neurologue, gériatre, CMRR, CHU de Lyon, université Claude Bernard Lyon 1, Centre des Neurosciences de Lyon - INSERM U1048-CNRS5292

  • L’impuissance thérapeutique et ses conséquences

    "Face à cette expérience du « dés-espoir », de la perte de tout espoir, de l’avancée inéluctable d’un mal, le soignant (professionnel ou proche) peut se trouver happé par l’angoisse et par une émotion qui pousse à agir pour y échapper. Le premier mouvement est de trouver une réponse, et l’absence de solution ne fait qu’augmenter l’angoisse."

    Publié le : 04/06/2015 | Auteur : Agnès Michon , Neurologue, groupe hospitalier Pitié-Salpêtrière, AP-HP

  • L’oubli dans la Maladie d’Alzheimer : le vécu du patient

    Comprendre comment le sujet atteint de maladie d’Alzheimer vit ses oublis est souvent difficile. Si certains sujets sont douloureusement conscients de leurs troubles, la méconnaissance ou la sous-estimation du trouble liées à l’anosognosie, l’atteinte du langage, la perte du fil du discours, font qu’il est difficile de saisir ce que le patient ressent lui-même.

    Publié le : 11/10/2013 | Auteur : Agnès Michon , Neurologue, groupe hospitalier Pitié-Salpêtrière, AP-HP / Marcela Gargiulo , Docteur en Psychologie, Fédération de Neurologie, groupe hospitalier Pitié- Salpêtrière, AP-HP

  • L’oubli destructeur

    L’oubli n’est pas simplement un trou de mémoire ou, à la longue, une déficience fâcheuse. C’est d’abord une faculté active qui permet de tourner la page (ou même, plus radicalement, de changer de livre). Mais comme penser la forme "destructrice" de l'oubli, involontaire, massive, qui affecte notamment les patients atteints de maladies neuro-dégénératives ?

    Publié le : 03/09/2009 | Auteur : Yannis Constantinidès , Professeur agrégé et docteur en philosophie

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